De l’Irak à la Libye, l’instabilité se propage – LE MOYEN-ORIENT EN RESTRUCTURATION – V

Le sous-continent moyen-oriental, à majorité musulmane, entre dans la mondialisation à partir d’un substrat social traditionnel. En un court laps de temps, au regard de leur histoire, les peuples ont connu la colonisation, puis leur libération suivie d’un nationalisme arabe, pour tomber sous la coupe de régimes autocratiques, dont certains d’entre eux se sont débarrassés pour accueillir des « Printemps arabes ». Mais ces greffes de la démocratie et de l’État-Nation eurent du mal à prendre, particulièrement en Irak, Libye ou Yémen. Au fil des années, ces pays ont implosé. Des maillons faibles tels que le Liban, la Jordanie, la Tunisie ou l’Algérie sont menacés. Le délitement politico-économique de ces États/Nations naissants est dû à : – Une résilience des systèmes claniques dynastiques, des organisations tribales et des milices armées de groupes minoritaires ; – Des proliférations cancéreuses d’extrémismes islamiques. Le sort des Palestiniens demeure en suspens depuis cinq décennies. La pandémie du Coronavirus qui s’est abattue sur la région a déstabilisé son système sanitaire déjà défaillant, mais également son économie et ses finances, sans pour autant réduire les conflits guerriers. Dès lors, les lendemains des pays du Moyen-Orient sont incertains.

De l’Irak à la Libye, l’instabilité se propage

De l’Irak à la Libye,
l’instabilité se propage