LA FRANCE A SU RESISTER AU « POPULISME » DES « GILETS JAUNES »

Un mouvement populiste né en France sur les réseaux sociaux pour protester contre la hausse des prix des carburants à la pompe, s’est rapidement mué en une forme de colère populaire qui a surpris le pays.

Il est apparu à l’automne 2020, le 8 décembre, par des rassemblements sur des ronds-points routiers. Mais il s’était manifesté plus tôt sur Facebook , lorsque le 10 octobre , un chauffeur routier proteste contre la hausse des taxes sur les carburants . Huit jours plus tard, une vidéo de quatre minutes dénonce une « chasse aux automobilistes ». Trois jours après, une pétition est publiée sur la plate-forme Change.org , réclamant une baisse des prix des carburants à la pompe. Elle est suivie par une pétition d’une militante qui rassemble des milliers, puis des dizaines de milliers de signatures en quelques jours, pour atteindre plus de 1,1 millions de « followers ». Les compteurs de la vidéo passent vite à plus de six millions de vues et à des milliers de commentaires. Les plateaux des grandes chaines de télévisions en font un évènement majeur national.

Un climat d’insurrection s’installe sur Facebook où se multiplient des centaines de vidéos, d’images , de pétitions de tous genres . Le mécontentement populaire porte également sur la limitation de la vitesse de circulation des autos à 80 km/h sur les routes secondaires , sur la baisse des APL, ou sur la suppression des contrats aidés.

Le Gouvernement en exercice réagit tant bien que mal en tentant de rappeler que l’augmentation des taxes n’expliquent qu’une part relative de la flambée des prix des carburants ,  la situant dans le cadre de la transition écologique.

Mais se prépare dans la clandestinité un mouvement de nature nouvelle que nul n’a vu venir, celui des « Gilets jaunes ».

Fin octobre 2020, ce mouvement populiste utilise un nouveau moyen d’action :

A partir du 17 novembre , des routes sont bloquées un peu partout dans le pays : Le signe de ralliement est le « gilet jaune » , un vêtement de sécurité que tout automobiliste possède pour se signaler en cas de panne, qui avait été institué par une loi en 2008.

Du 20 octobre au 17 novembre 2020 , des centaines de groupes sont spontanément créés sur Facebook , sans concertations :

Ainsi, sont identifiés environ 257 groupes , réunissant un total d’environ trois millions de « Gilets jaunes » populistes. Ces groupes réunissent chacun quelques centaines ou quelques milliers de participants. Mais ils se manifestent par 100 000 à 200 000 interactions par jour sur le réseau social,  portant sur des partages, des commentaires et des mentions « j’aime » . A partir du 17 novembre, premier jour des blocages, les échanges sont décuplés avec 1,3 millions d’interventions puis, dès le lendemain à 1,7 million. Le mouvement s’emballe,  alimenté par de fausses informations, mais reprises par les « Gilets jaunes »

A cette date, le nombre de points de rassemblements dans la France profonde est très inégal et relativement faible . Il fut de :

–97 dans les agglomérations de moins de 2 000 habitants

–131 dans les agglomérations de 2 000 à 5 000 habitants

–291 dans les agglomérations de 5 000 à 20 000 habitants

–116 dans les agglomérations de 20 000 à 50 000 habitants

–65 dans celles comptant plus de 50 000 habitants.

 Certains protestataires tentent alors de jouer un rôle de leaders du mouvement , en utilisant les Facebook Live, des vidéos tournées en direct dans des rassemblements de rue, ou pour faciliter des échanges entre les internautes. Ces échanges ont des codes qui sont différents de ceux des médias ou des mouvements syndicaux et politiques . Mais bien vite, ces prétendants à la représentation du mouvement ne peuvent se faire entendre.

Une journée d’action décrétée pour le 17 novembre , conçue pour décupler le mouvement des « Gilets jaunes » se soldera par des divergences profondes : Sur la nature des revendications, très vite elles apparaissent dans les échanges très libres, entre ceux qui exigent des annulations massives de taxes, et ceux qui demandent plus d’aides sociales, par exemple.

Plus encore, nombre de « Gilets jaunes » s’opposent à tout ordre du jour des débats , dans un message appelant à ne diffuser « aucun papier » lors des manifestations de rue , ni aucun slogan, si ce n’est celui de « la Révolution », ou celui de la constitution d’ « une chaine décuplée » contre le Président de la République.

 Le mouvement prend la caractère d’une « organisation décentralisée » , voire désorganisée, en donnant la parole à chacun de ses interlocuteurs pour des revendications personnelles qui prennent la forme d’exutoire ou de défouloir par la parole.

Ceux qui sont descendus dans les carrefours ne reconnaissent pas ceux qui qui veulent les représenter.

Le 24 novembre, le mouvement des « Gilets jaunes » prend un tournant :

A Paris, afin de maintenir l’attention des médias, quelques face-à-face sont entretenus entre protestataires et Forces de l’ordre qui dégénèrent dans la violence . Les manifestants mettent le feu à des barricades , devant lesquelles les forces de l’ordre font usage de grenades lacrymogènes. Cette tentative de durcissement d’un noyau de « Gilets jaunes » cumule plus de 5,4 millions d’interactions sur Facebook durant le week-end des 24 et 25 novembre.

Mis, dans le même temps en de nombreux points du territoire des militants se réclamant des « Gilets jaunes » expriment leur pacifisme, dans des rassemblements festifs , et une ambiance bon enfant. Ainsi, sur l’ensemble du territoire français le nombre de manifestants de rue est tombé en une semaine de 280 000 à 106 000.

Le 27 novembre le président Emmanuel Macron réagit pour la première fois, en déclarant devant le Haut Conseil pour le climat : « Je crois profondément que nous pouvons transformer les colères et solution. »

Tentant de relancer la mobilisation, quelques groupes extrémistes se réclamant des « Gilets jaunes » concentrent leurs attaques verbales contre le Président de la République. A Paris, mais également à Marseille, au Puy, à Saint-Etienne et à Toulouse, ils retiennent l’attention des médias par des affrontement avec les forces de l’ordre et par des dégradations dans les rues . Les derniers manifestants radicaux du mouvement se présentent en « victimes » devant les caméras des médias.

Le mouvement des « Gilets jaunes » n’est toujours pas parvenu à définir des revendications unanimes précises , pas plus que sur sa structuration en parti politique et son programme , trois semaines après sa première mobilisation, s’enfonçant dans le « populisme » et la haine du pouvoir démocratiquement élu.

Le mardi 4 décembre, le Premier ministre Edouard Philippe intervient pour annoncer la suspension de plusieurs projets de hausse de taxes ,  en premier lieu desquelles celles sur les carburants.

Des groupes extrémistes parmi les « Gilets jaunes » tentent de lancer sur Facebook un « Acte V » de blocages pour le samedi 15 décembre , mais sans résultats. Le mouvement s’est essoufflé.

Au bilan, il s’est avéré que le phénomène populiste des « Gilets jaunes » n’a pu perdurer, faute d’assises et d’homogénéité dans la France profonde.

Mais, pour la première fois dans l’histoire des soulèvements populaires de protestation ou de révolution en France, ce mouvement n’a utilisé ni les structures des partis politiques d’opposition, ni celles des syndicats ou autres , mais la communication numérique et les réseaux sociaux selon lesquels des affirmations et des ordres de mobilisations suivies par des milliers ou des millions de « followers » deviennent des vérités irréfutables et mobilisatrices. Mais, en France, parmi les premiers, ce mouvement a montré ses limites.

En Italie

LE POPULISME DU « MOUVEMENT 5 ETOILES »

ACCEDE AU POUVOIR A ROME

L’aventure politique populiste est apparue en Italie pour la première fois en septembre 2007 à la suite d’un appel du comique Beppe Grillo qui avait publiquement lancé le « Vaffa Day » , une contraction de l’injonction populaire italienne pour « Va fan culo-Va te faire foutre. » De là naissait le « Mouvement 5 étoiles » qui a finalement pris le pouvoir politique à Rome après avoir franchi plusieurs étapes.

La provocation de l’artiste populaire est récupérée par un parti politique « classique », la « Ligue » de Matteo Salvini, qui se situe à l’extrême-droite politique italienne.

Ce mouvement antisystème, anti-élite et eurosceptique marque rapidement la vie politique italienne, en achevant de faire éclater la séparation entre la Gauche et la Droite.

A l’origine, le « peuple du vaffa » est un agglomérat de plusieurs courants hostiles à Berlusconi,  à l’hostérité économique, aux grands travaux entrepris par le pouvoir , à la privation de la distribution de l’eau , et surtout aux privilèges de la « caste » au pouvoir à Rome.

Il a commencé à l’enraciner dans les quartiers périphériques des grandes agglomérations. Dans les années 2020, il se développe sur les réseaux sociaux , sur fond de campagne anti-médias traditionnels.

Mais le « Mouvement 5 étoiles » est très dissemblable de celui des « Gilets jaunes » en France : Il se présente comme un « non parti » , très « liquide » mais en réalité très organisé, structuré et centralisé. Il promeut avec constance un discours idéologique fondé sur la « décroissance ». Parce qu’il ambitionne de remédier au carences et aux dysfonctionnement du Pouvoir central italien, historiquement faible et déjà discrédité, il développera une opposition contre « les taxes ».

En moins de dix ans, ce mouvement est devenu la première formation politique italienne , en obtenant le 4 mai 2021 plus de 31% des suffrages aux élections législatives.

Quels sont les adhérents à ce « non-parti » ancré sur une ligne politique « ni Droite, ni Gauche » inclassable dans les catégories de la science politique traditionnelle ?

Le M5E a soutenu publiquement le mouvement français des Gilets jaunes, dans une lettre ouverte du 7 janvier 2019 sur son blog . La Ligue de Matteo Salvini (extrême droite » est en contradiction avec sa politique de maintien dans l’Union européenne. Son seul point commun est celui d’un « ras-le-bol » général qui a transformé une « colère 2.0 » en mobilisation de rue.

Il a quatre caractéristiques :

–C’est un parti de jeunes qui n’a pas de siège, fait voter ses militants en ligne , qui prend son essor le 4 novembre 2009, date symbolique très forte dans l’Italie catholique, de la Saint-François d’Assise.

–A partir de cinq priorité fixées au départ :  -Retour à une gestion publique de la fourniture de l’eau ;- Zéro déchets ;- Développement des transports publics ;- Développement des énergies renouvelables ; -et mise à disposition d’une Wifi gratuite, son programme s’élargit à des politiques d’austérité, à une sortie de l’Euro par référendum . La doctrine reste floue sur le dossier de l’immigration . Il devient un parti « attrape-tout ».

–Il évolue constamment :

En 2012, il remporte ses cinq premières mairies.

En 2013 il entre en force au Parlement. Il est représenté à la Chambre des députés par 109 militants totalement inexpérimentés,  et pas 54 représentants au Sénat.

En 2014 il est deuxième aux élections européennes.

Fin juin 2016 , il remporte les élections municipales dans les deux plus grandes villes du pays, Rome et Turin. Le parti des 5 étoiles totalisera 226 députés et 112 sénateurs pour la mandature commençant en 2021. Devenu un parti traditionnel, , avec à sa tête Luigi Di Maio – 31 ans, ,il s’est résolu à pratiquer des alliances avec les partis traditionnels italiens.

Mais au final le M5E est devenu à l’image des partis politiques qu’il voulait faire disparaitre originellement : La maire de Rome , Virginia Raggi cumule les scandales de corruption, La gestion des déchets et des transports publics dans le pays reste catastrophique. Les crises de multiplient au sein du parti avec des départs ou des expulsions incessantes de cadres . Au Parlement, le M5E ne compte plus en 2021 que 88 députés et 35 sénateurs. Le fonctionnement interne du parti, et son site Internet « Rousseau » ont sombré dans une gestion très opaque.

Dans l’Union européenne centrale et orientale

HONGRIE :

Devant le Parlement européen réuni à Strasbourg en septembre 2018, le premier ministre hongrois Viktor Orban avait provoqué la stupeur en déclarant : « Je suis devant vous parce que vous n’allez pas condamner un gouvernement mais vous allez condamner un pays, un peuple. » Il lançait alors, dans une allocution qui dépassait largement son temps de parole : « Je n’accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fasse un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations. »

Depuis, il couvre et organise le passage de dizaines de milliers d’immigrés vers l’Europe occidentale.

POLOGNE :

Dès juillet 2018, le parti au pouvoir à Varsovie, « Droit et Justice-PiS » prend le contrôle de l’ensemble du système judiciaire , sapant ainsi les principes démocratiques.

Le président polonais, Andrzej Duda soutient alors que ces « changements sont nécessaires pour se défaire de pratiques et de manières de pensée héritées de la période communiste. » Il   a en réalité multiplié les mesures pour permettre au parti au pouvoir de mettre la main sur la présidence de la Cour suprême , en dépit des manifestations et des objections soulevées par les partis de l’opposition. Ainsi vingt-trois juges furent contraints de prendre prématurément leur retraite, pour laisser le champ libre à de nouvelles nominations favorables au pouvoir.

REPUBLIQUE TCHEQUE :

La reconduction en janvier 2018 à la présidence de la République tchèque du politicien eurosceptique Milos Zeman, âgé de 73 ans, renforce avec 51,36% des voix un régime aux antipodes de celui de l’ancien « président-écrivain » Vaclav Havel . Celui qui se présente comme un « Trump européen » revendique une double alliance avec la Russie et avec la Chine.

Sa percée politique est affirmée au lendemain des élections législatives d’octobre 2018 par le soutien que lui apporte le parti centriste ANO du milliardaire Andrej Babis , deuxième fortune du pays . La vie politique nationale est divisé entre grandes agglomérations et campagnes, c’est-à-dire entre proeuropéens et eurosceptiques. Cette évolution doit moins à une « fièvre populiste » qu’à un mouvement politique de fond de durcissement face à l’Union européenne de Bruxelles.

Le rapprochement initié avec les pays du « groupe  de Visegrad » sur le contrôle des frontières nationales, se poursuit avec  le soutien d’environ trois quart de la population tchèque  qui est favorable à un durcissement de la politique d’immigration , condamnant  le modèle multiculturel qui prévaut à l’Ouest de l’Europe. Un sondage avait indiqué alors qu’une majorité de Tchèques était prête à quitter l’Union européenne, si on tentait de lui imposer des quotas de réfugiés.

Philippe Moreau Desfarges, chercheur à l’IFRI, auteur de l’essai  « La Tentation du repli » estime que : « Dans tous ces pays, il y a quelque chose de fondamentalement commun. Ils illustrent une même tentation de repli sur soi, à l’image d’une forteresse assiégée . C’est la grande différence avec les fascismes des années 1930, foncièrement expansionnistes. »

Le populisme à l’international

Des intellectuels et commentateurs français ont tenté une approche dogmatique universelle du concept de populisme étendu à des situations politiques diverses dans plusieurs Etats dans le monde.

*Au Brésil Jaïr Bolsonaro , député depuis 1991 se maintient dans une longue carrière politique marquée de nombreuses et constantes polémiques . Une question insignifiante l’a propulsé dans la course à la présidentielle,  en faisant de lui le champion de la lutte contre la corruption . Il dénonce alors les échecs de la classe politique tout en soutenant qu’il a lui-même « les mains blanches » Ce qui fait dire à Dominique Reynié que : « Le populisme est toujours un mouvement initié par des élites qui sont à la marge d’un système et qui essaient d’en occuper le centre. »[1]

*Aux Philippines,  le président Rodrigo Duterte , élu en 2016 quelques mois avant le président américain Donald Trump a été qualifié de populiste.

*En Inde , au Mexique, au Pakistan ou au Québec ,  chacun exprimé le souhait de « renverser le système » de leur pays en instrumentalisant les controverses internes qu’ils ont suscitées .

Mais ces analyses ne sont pas unanimes parmi les politologues . Certains trouvent le concept « trop flou », d’autres « bêtement dépréciatif ».

*Autre dérive, le premier ministre pakistanais Imran Khan et le président philippin Rodrigo Duterte utilisent l’accusation de « populisme » pour dénoncer l’ « impérialisme américain » , et préconiser un « rapprochement » avec la Chine , alors que le premier ministre indien , Narendra Modi est à la recherche d’une compatibilité entre ses partenaires russe et américain , en faisant la promotion d’un Club des BRICS composé du Brésil, de la Russie , de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.

Des qualificatifs couvrant en parties ce même phénomène populaire se multiplient parmi les politologues , comme « Démocratie illibérale » , voire « démocrature. »  Mais au-delà des qualificatifs et en dépit de différents contextes politiques et culturels selon les pays, existent des problématiques communes portant sur des questions de sécurité nationale, d’immigration , de chute des classes moyennes dans la paupérisation , de craintes d’effets néfastes de la mondialisation , de peur d’une hégémonie économique de la Chine, ou des enrichissements exponentiels de classes dirigeantes dans des Etats anciennement communistes comme la Russie.

Pour des politologue come Dominique Reynié , professeur à Sciences Po-Paris le phénomène populiste a été récupéré et détourné à leur profit par des « entrepreneurs politiques » qui tirent des bénéfices de l’ouverture de marchés exploitant la colère, les frustrations ou le ressentiment des populations.

Allant dans le même sens, l’économiste Jacques Sapir,  directeur d’études à l’EHESS ajoute : « Il y a certes une récupération politique du désarroi populaire , mais il n’en demeure pas moins que les populistes ont réussi à capter l’aspiration profonde de rapports politiques néolibéralistes allant au-delà de l’individualisme et des solutions techniciennes . Le populisme serait un produit d’une combinaison de ces données. »

Pour Philippe Moreau Desfarges : « Nous entrons dans une période de repli marquée par l’émergence d’empires fermés » tels que la Russie, la Chine ou la Turquie , qui se veulent les héritiers d’Empires d’antan.

En conclusion de ce survol international, il apparait que le concept de « populisme » est utilisé avec de multiples acceptions , faute de définir et de qualifier le nouveau système des relations internationales qui prend formes en ce début du XXI e siècle.

Les conflits militaires majeurs, y compris nucléaires sont maitrisés dans la majeure partie des cas.  Ne demeurent que des conflits circonstanciels et géographiquement réduits.  Il ne s’agit pas , pour autant, d’un pacifisme universel, mais d’un « populisme » localisé qui remet au premier plan la « Nation ». Il milite pour l’avènement d’un « monde multipolaire » qui, sans retomber dans l’autarcie nationale, aspire à un « dirigisme » qui ne veut se voir imposer ni règles, ni normes universelles, aspirant à une forme de « démondialisation ». Ce courant tente de faire admettre que le « populisme » sonnera le glas des Démocraties libérales.

 

 

 

 

 



[1] Ces citations et analysés sont issues d’une étude publiée par le quotidien Le Figaro, sous le titre : « Tour du monde des pays atteints par le populisme. »