TOME I
Un islam radical resurgi du Vlle siècle a déclaré la « guerre religieuse ». Il empêche les Etats musulmans d’accéder à la Démocratie.
Par ailleurs il tente de prendre sous sa coupe les minorités musulmanes des pays occidentaux en instrumentalisant la terreur.
En France, il a fait des milliers de victimes. Cet « extrémisme islamique » tente de séduire et d’embrigader en s’introduisant dans certains lieux de culte et associations culturelles. Contre les dangers de cet islam radical, la France mène un combat asymétrique, entre d’une part l’Etat de droit et le parlementarisme, et d’autre part la violence religieuse des agresseurs.
Pour faire face, il revient aux musulmans de France, avec le soutien de leurs concitoyens et de l’Etat, d’organiser un « islam réformé », selon la philosophie d’Ibn Khaldour (1432-1406).
TOME II
Le régime politico-religieux turc du président Recep Tayyip Erdogan a ouvert un contentieux avec la France du président Emmanuel Macron. Il va des agressions verbales contre le chef de l’Etat français jusqu’à l’implantation sur le territoire de la République de plus de 800 000 binationaux. Dans son opération de ce qu’il a appelé une « reconquête républicaine », Erdogan a diffusé la langue et la culture turques à grande échelle, ainsi qu’un « islam nationaliste », ignorant la laïcité.
Mais c’est surtout l’installation d’un réseau de mosquées financées de manière opaque, et dirigées par des imams turcs, comme dans la Grande mosquée de Mulhouse, qui pose problème. Erdogan implante également en France le réseau ultranationaliste des « Loups Gris » qui mène la chasse contre les Kurdes de France. Il soutient par ailleurs les organisations islamistes dissoutes par les autorités françaises.
Conclusion Générale
Une conjoncture à multiples facettes menace la laïcité française en ce début du XXle siècle se manifestant par
* Un entrisme persistant de l’islam rigoriste du VIle siècle, qui utilise la violence et la peur, la conversion, ou le militantisme religieux ;
* Une incitation, auprès des minorités musulmanes dans les pays occidentaux, à une pratique religieuse rigoriste, sous la pression des pays d’origine ;
* Une contagion de l’Europe, de l’Amérique latine et de parties de l’Afrique, du modèle «communautariste » anglo-saxon qui propage un « séparatisme » sous la forme d’une ghettoïsation non pas économique, mais culturelle et cultuelle, du « chacun chez soi », mais côte à côte, dans des quartiers résidentiels distincts et des clubs séparés. La citoyenneté est sélective.
* La tendance venue des États-Unis – qui devient une mode- des « nouveaux sectaires » qui ostracise les gens « de couleur », et favorise l’Extrême-droite et le « populisme. »
*L’islam radical conquérant qui est entré en guerre, contre l’Occident, et particulièrement en France contre la laïcité qui a rompu, depuis le Siècle des Lumières, les liens institutionnels de l’Etat avec les cultes.
S’ajoute au niveau local et régional français, un danger majeur qui impacte la vie politique nationale : celui d’une polarisation du pays sur des affrontements politiciens, qui mèneraient à reléguer au second plan les ambitions persistantes de l’islamisme radical qui reste par ailleurs mobilisé. Il en résulte que la Laïcité est instrumentalisée pour devenir un sujet de controverse politique, faisant descendre, à tout propos, des « gilets jaunes » dans les rues des métropoles. Le jeu politique intérieur français subit ainsi les outrances extrémistes- de Droite et de Gauche- qui utilisent la menace islamique comme un « terrorisme-qui sème la terreur » :
•L’Extrême-droite lepéniste, en fait un argument nouveau de repli sur la Nation, de fermeture des frontières et de stigmatisation de l’étranger, dans une visée «populiste.» Elle a en perspective des élections locale et présidentielle, dans lesquelles elle est persuadée pouvoir se trouver en bonnes positions ;
•L’extrême-Gauche « mélanchonienne» et ce qui reste du communisme soviétique proposent une analyse quasi exclusive des origines de la « violence islamiste », dans l’appauvrissement des populations des quartiers périphériques qui seraient tous majoritairement habités par des musulmans.
L’une et l’autre en font une opportunité de recrutements d’adhérents. Un dévoiement qui frise l’aveuglement.
Mais au-delà de ces situations dans la France profonde, reste à savoir si les Françaises et les Français – et parmi eux la grande majorité des Musulmans- continueront à se sentir protégés, ou si les familles politiques ont abandonné une partie du territoire et une fraction des Musulmans de France, aux mains des Salatistes, du Tabligh ou des djihadistes de l’intérieur.
La Démocratie française est confrontée à un défi multiforme issu de cet islamisme radical à visages multiples :
L’État doit combattre et éradiquer sur le territoire des attaques à motivations essentiellement religieuses alors que, d’une part sa Laïcité lui demande de ne pas s’immiscer dans ce domaine, et que d’autre part la longue histoire de la culture française la plonge dans ses racines chrétiennes, et dans son passé colonial.
Juridiquement et administrativement ce « combat », à maintes reprises réaffirmé, est handicapé, sinon freiné, par des exigences démocratiques de mise en œuvre, tant de la part des autorités d’investigation et d’intervention, que des pouvoirs judiciaires.
De plus, la Démocratie française se doit de protéger tous ses citoyens et tous ceux qui vivent sur son territoire, parmi lesquels les Musulmans, qui sont justement les cibles de l’islamisme politique qui s’obstine à vouloir embrigader le plus grand nombre d’entre eux dans leurs rangs, pour les empêcher de s’intégrer. Cet intégrisme islamique conquérant, ne peut concevoir être religieusement, politiquement et idéologiquement minoritaire dans un pays occidental.
Tant dans les zones instables du Moyen-Orient, que dans ses implantations sur le territoire français, l’Islam-guerrier veut se convaincre que les dirigeants français sont paralysés par la peur, et par les lenteurs des obligations démocratiques qui les empêcheraient de prendre rapidement des mesures exceptionnelles et rapides.